Identité :
- Nom : Miyasaka
- Prénom : Shouji
- Surnom : A vous de voir ^_^
- Âge : 20 ans
- Monde de Naissance : Kyokou
- Statut : Chef des rebelles
"Vous"
- Apparence physique : Shouji possède de grands yeux aux iris luisants,
subtil mélange d'un vert envoutant et d'un bleu profond... Leur forme en amande ainsi que les cheveux châtain clair voir blonds qui lui retombent sur les yeux en mèches rebelles offrent de lui une image des plus intrigante, mais néanmoins séduisante. Son visage délaisse parfois ses expressions matures et révoltées et ses lèvres esquissent alors sourires espiègles et rires guillerets. Shouji a hérité d'une silhouette féline et peu imposante, bien que le jeune homme démontre
d'impressionnantes capacités physiques ! S'il semble terriblement jeune pour la charge qui lui incombe, la détermination de son regard et l'assurance de ses paroles éclipsent rapidement tout autre considération ! Ses traits son fins et sa peau légèrement dorée par le soleil des dunes du désert de Kyokou. Ses lèvres fines s'accordent parfaitement bien avec son petit nez et ses sourcils se froncent bien trop souvent, ne faisant qu'accentuer l'expression insolente qui le
caractérise. Ni trop grand, ni pas assez, sa silhouette athlétique est
le résultat d'un entraînement intense à la maîtrise des arts du combat, ainsi que de cinq années d'espoir, de lute et de deuil... Sa musculature est assez développée pour lui permettre force et agilité, sans tomber dans l'extrême. Le jeune homme a pour habitude de se vêtir de vêtements sombres peu amples, adaptés au combat rapproché ainsi qu'à la chaleur étouffante du désert... Il s'est fait tatoué sur l'épaule gauche un symbole runique ancien dont il n'a jamais donné la signification...
- Caractère : Shouji possède une personnalité forte et affirmée depuis son plus jeune âge. Enfant, il se montrait extrêmement méfiant et agressif à l'égard d'autrui, il reconnaissait volontiers qu'il périrait certainement au coin d'une ruelle sans personne pour pleurer sur son cadavre, sans personne pour l'attendre en vain pendant des heures, des jours, des années ; et pourtant il démontrait un tel désir de vivre que c'en était troublant... Shouji a toujours été ainsi, plein de contradictions, sa personnalité complexe le rend d'ailleurs parfois difficile à cerner. Le jeune homme est en effet assez instable dans ses réactions émotionnelles, quoi qu'il est fortement possible qu'il en joue volontairement : il n'est ainsi pas rare de le voir passer d'une expression mature et d'un discours sérieux à un rire espiègle tout bonnement incontrôlable ! Au contact de la résistance, ainsi que de son père adoptif, il apprit à s'ouvrir aux autres et à accorder sa confiance avec bien plus de facilité ! Doté d'une intelligence redoutable, d'un sens de la répartie et d'une mémoire à toute épreuve, le jeune homme apprend très vite et a tendance à réfléchir avant d'agir... Cependant très têtu, de nature obstinée, il peut perdre son sang froid relativement vite lorsque des personnes qui lui sont
précieuses sont en danger, mais les responsabilités de chef de la rébellion l'obligent souvent à prendre sur lui... Sous son sourire arrogant et ses remarques sarcastiques se cache en fait une sensibilité déconcertante qu'il considère parfois comme un poids, il aspire à une liberté tant désirée pour le peuple de Kyokou et est prêt à donner jusqu'à sa vie s'il le faut pour l'obtenir !
- Pouvoirs : /
Biographie Histoire Passée : J'étais à bout de souffle, je sentais chaque muscle, chaque articulation de mes bras me faire souffrir, mais je ne devais en aucun cas céder, il fallait que je continue à courir, courir, courir, toujours, le plus vite possible, le plus loin possible... J'avais 7 ans, je faisais partie de ceux que les habitants de la capitale avait innocemment surnommés les "sans nom", des groupes d'orphelins dont les familles avaient péri lors du sanglant coup d'état de l'empereur et qui vagabondaient parmi les quartiers pauvres de la ville, tentant tant bien que mal de survivre par n'importe quel moyen tout comme les habitants de ces quartiers miséreux... Dans cet endroit de famine et d'anarchie, nourriture et eau étaient devenue de précieuses matières dont les soldats de l'empire avaient le monopole ! Agile et rapide, ma petite taille m'avait permis de dérober un unique tonneau empli de pas loin d'un ou deux litre d'eau, c'est donc les bras fermement serrés contre mon trésor que je courrais à en perdre haleine pour échapper à mes poursuivants... Je passai sans m'arrêter devant deux individus des plus étranges: l'un portait un manteau sombre et long qui laissait entrevoir une longue et fine épée luisant à son flan, l'autre était de stature impressionnante et faisait au moins deux fois la taille et le poids d'un des soldats qui me poursuivait, épée sortie ! Le gros malabar s'adressa à son compagnon: "Est-ce lui ?", celui-ci lui répondit en hochant les épaules, sourire rêveur aux lèvres: "Cela ne fait aucun doute, Hachi..." Mais j'étais déjà loin...
Je m'adossai à un muret bien trop haut pour que je puisse passer l'obstacle, le précieux trésor toujours serré contre ma poitrine... C'était la fin, ils m'avaient eu ces sales chiens de l'empereur, je déposai le tonneau d'eau derrière moi, puis me jetai sur l'un des soldats en criant, je le rouai de coups jusqu'à moi même être repoussé avec violence !! Ma cheville émit un craquement sonore, je reçus plusieurs coups au visage mais je mordis de toutes les forces qu'il me restait la main de mon agresseur qui laissa échapper un grognement roque ! le premier soldat fendit l'air de sa lame crasseuse, visant mon visage, je décidai en un ultime geste inconscient de lui faire face, l'air hautain... Mais son geste stoppa net, l'inconnu au long manteau tenait fermement le poignet de mon poursuivant, sourire aux lèvres... "Puis-je savoir ce que cet enfant a fait, pour mériter un tel châtiment...?", le soldat jura puis se redressa avec hâte: "Cette racaille n'est qu'un petit voleur ayant osé défier l'empire ! Le châtiment pour ceux qui osent s'en prendre à un soldat c'est la m...", mais l'homme à la lame crasseuse fut projeté à terre sans voir venir le coup, les soldats restant se ruèrent, surpris, sur l'individu en long manteau ! Celui-ci évita un à un les coups portés avec hésitation puis les envoya rejoindre le pays des songes de gestes assurés... Je ne savais plus quoi penser, en un geste hésitant je me saisis du tonneau d'eau que j'entourai de mes bras frêles et égratignés... Le deuxième inconnu soupira alors: "Miyasaka, tu n'en fais toujours qu'à ta tête... N'étions-nous pas sensés faire preuve de discrétion ?" Le dénommé "Miyasaka" s'approcha de moi, je ne tremblai pas et plongeai mes yeux verts dans les siens, pendant qu'une douleur lancinante se rependait le long de ma cheville... "Hé, gamin ! Tu as de la chance que je sois passé par là ! Mais saches que... La prochaine fois je ne serai pas là pour te sauver la mise, tu devrais te résigner au sort qui est tien, après tout... La seule chose qui t'attend c'est la mort, la souffrance, et rien d'autre, tu dois l'avoir compris, n'est ce pas ?", je ne dis pas un mot, mes grands yeux verts s'obscurcirent et le fixèrent avec plus d'intensité encore, comme si je pensais pouvoir lui percer le crâne de part ma simple volonté ! Après quelques secondes d'un silence de mort, il sourit en coin et laissa échapper plusieurs ricanements amusés... "Je me nomme Miyasaka, Ichiru Miyasaka, ancien capitaine dans l'armée impériale, chef des rebelles basés dans le désert de Kyokou. Tu désires vivre, n'est ce pas ? Plus que tout... Tes yeux prouvent que tu n'as pas abandonné. Ta haine envers l'empereur est identique à la mienne. Viens avec moi, et combat ! Je peux faire de toi un homme, je peux t'apprendre à combattre et à penser, si tu acceptes de devenir mon fils, je veillerai sur toi, tu découvriras une famille où chaque vie compte et mérite de continuer à exister... Que décides-tu, gamin ?". Mon visage ne démontra aucun changement émotionnel, le regard toujours
obscure et les sourcils froncés, je tendis ma main pour serrer celle qu'il me tendait : pour la première fois de ma vie, j'éprouvais un sentiment d'espoir...
Voilà comment je devins Miyasaka Shouji, fils adoptif du plus grand guerrier que j'eusse jamais connu...
"Un... Prénom..."
"Oui, comment tu t'appelles, gamin ?"
"...", mon regard s'obscurcit comme d'ordinaire, je rapprochai mes jambes pliées contre ma poitrine en signe de mutisme... Ichiru me regardait, patient.
"Tu ne t'en rappelles pas ?"
"Je n'ai pas de prénom, je n'ai pas de mère, de père, ou de frère. je n'ai pas
de chien non plus, je suis juste moi, je n'ai que ça..." A dire vrai je n'avais quasiment aucun souvenir des mes parents biologiques, je ne connaissais pas mon nom, ni même mon prénom, je n'étais personne. Un anonyme parmi tant d'autres, l'empereur avait fait tellement de mal...
"Shouji."
"Pardon...?"
"Shouji !!"
"Vous êtes... Complètement frappe-à-dingue :O..."
*Bang*
"Aïe !!"
"Espèce de gamin ingrat ! Je te trouve un prénom et c'est tout ce que
tu trouves à dire ? Tu as la langue rudement bien pendue pour un môme de 7 ans !!"
Mes yeux s'agrandirent de surprise et se firent plus brillants, j'avais un nom, un nom et un prénom, j'étais... Miyasaka Shouji, pour la première fois j'avais l'impression de véritablement exister au sein de ce monde cruel... Ichiru ne semblait pas fâché, il se mit à ricaner, de ce rire si familier que j'aimais tellement entendre, je n'avais jamais entendu quelqu'un rire de cette manière... Je souris, pour la première fois de mon existence mes lèvres dessinèrent un sourire heureux, pour la première fois de mon existence
je m'endormis cette nuit là d'un sommeil profond, sans inquiétude, sans
peur...
"Hachi ! HACHI ! Vas chercher Rin, tout de suite ! J'AI BESOIN DE RIN !", j'avais de multiples blessures au visage, aux bras, et aux jambes... Je me tenait agenouillé près du corps gisant de Miyasaka, soutenant sa tête de l'un de mes bras, le serrant avec force contre moi... De fines gouttelettes de pluie dégoulinaient le long de mes joues, de mes cheveux, semblant chercher à effacer la marre de sang sur laquelle nous nous tenions tous les deux, en vain... La pluie redoubla d'effort, Miyasaka était conscient, une blessure trop importante à son flan avait causé une hémorragie, partout des corps de soldats et de compagnons d'armes gisaient comme endormis, des larmes salées vinrent se mêler à la pluie qui couraient le long de mes joues
entaillées...
"papa... PAPA !!"
Mon père étouffa un ricanement douloureux, sourire en coin...
"C'est... La première foi que tu m'appelles ainsi *keuf*..."
"Idiot ! Arrête de raconter n'importe quoi..."
"Cela me fait... Très plaisir, pendant ces 8 dernières années, je pensais que tu..."
"Hachi est parti chercher Rin, ils ne vont pas tarder à..."
"Shouji, tu as tellement changé pendant ces huit dernières années, je me rappelle encore de la première fois où je t'ai amené au camps... Tu faisais fuir tout le monde tant tu dégageais comme une aura d'ondes négatives hinhin... Je suis fière de toi, je suis fière d'être devenu... Ton père..."
"Mais qu'est ce que tu me fais là ?! On croirait entendre un père mourant s'adresser à son fils adoré pour la dernière fois, c'en est tellement stéréotypé que ça me rend malade !"
"J'ai fait de mon mieux, mais mon chemin prend fin ici... Tu n'as pas à
t'inquiéter, Shouji, tu dois... Les trouver, elles seules détiennent le destin de notre monde entre leurs mains... Je sais que tu trouveras les deux élues..."
"les trouver ? Mais, père... C'est impossible, je... Qui sait quand la légende se réalisera ?! Je ne suis pas capable de..."
Mon père m'attrapa par le col de mon manteau et m'amena plus près de son visage, il avait terriblement de mal à parler, pour la première fois de ma vie j'avais peur, peur à en mourir... Lorsqu'il s'était effondré, touché par l'un des soldats qui nous avaient encerclés, j'avais hurlé, je m'étais rué sur eux, fendant l'air de ma lame sans avoir conscience de la scène qui se déroulait sous mes propres yeux, c'était comme si... J'assistais à mon propre spectacle en spectateur, tous les bruits me parvenaient comme lointains, étouffants, à ce moment précis j'aurais voulu la mort...
"j'ai foi en toi ! Tu les trouveras, je l'ai vu, il n'y a aucun doute possible à ce sujet..."
"Tu l'as... Vu... Rin, il faut... Rin ne va plus tarder, Hachi est allé la chercher, elle va..."
"Shouji, je te confie "la famille", veille sur eux autant qu'ils veilleront sur toi, c'est à toi q'il incombe de prendre ma place désormais..."
"Elle va te soigner, et..."
"Shouji."
Je me tue, mes lèvres tremblaient, je ne pouvais plus contenir mes larmes, mon père saisit ma tête entre ses mains, plongeant ses yeux luisants dans les miens...
"je te souhaite... D'être très heureux !"
Mon cri déchira le ciel voilé par la pluie et les premières lueurs de l'aube, il était mort comme il avait toujours vécu, le sourire aux lèvres, peut être avait-il eu une dernière prémonition avant de m'abandonner, lorsque Hachi et Rin arrivèrent en courant, à bout de souffle, suivis par d'autres de nos compagnons encore en vie, je m'étais relevé. Je me tenais debout, droit, leur tournant le dos... La jeune femme poussa un cri, et éclata en sanglots alors même que d'autres rebelles ne pouvaient eux aussi contenir leurs larmes...
"Hachi, Rin, et vous tous... Tout ceci n'a que trop duré... J'ai foi en vous ! Ensemble, construisons un monde libre !"
C'est ainsi que je devins à mon tour le chef des rebelles, nous brulâmes le corps de mon père, puis les cendres furent dispersées dans le désert de Kyokou, bien que je n'eusse alors que 15 années, tous me suivirent, et je les suivis... je veillais sur eux, et eux veillaient sur moi, car c'est ainsi... Que nous concevions le mot famille !